domingo, 8 de enero de 2012

L'histoire de la danse






La Danse est une suite de mouvements du corps exécutés en rythme, selon une certaine ordonnance et généralement accompagnés d'une musique.
Les danses se fondent soit sur un ensemble défini de mouvements dénués de signification en eux-mêmes, comme souvent dans le ballet ou les danses folkloriques européennes, soit sur une gestuelle symbolique, sorte de mime ou de pantomime, comme dans la plupart des danses asiatiques.
Chaque peuple danse pour des motifs distincts et de façon différente, très révélatrice de leur mode de vie.
Danse et culture La danse peut être un art, un rituel ou un divertissement. Sa fonction diffère totalement du rôle utilitaire qui est celui des gestes exécutés dans le cadre d'une activité professionnelle ou sportive : elle exprime des idées et des émotions ou raconte une histoire.
La danse et le corps Le corps peut réaliser toutes sortes d'actions comme tourner, se courber, s'étirer, ou sauter. En les combinant selon des dynamiques variées, on peut inventer une infinité de mouvements différents

Dans ces immenses possibilités du corps, chaque culture a choisi de privilégier certains aspects qui caractérisent son propre style de danse.
Un entraînement prolongé et spécifique permet de développer considérablement les capacités physiques. Dans le ballet classique, par exemple, les danseurs travaillent à augmenter leur ouverture de hanches et à lever haut les jambes.

En Inde, ils apprennent à contrôler les mouvements des yeux et des sourcils.
Des accessoires accroissent aussi les possibilités physiques : chaussons de pointe, échasses, ou harnais pour s'élever au-dessus du sol.
La danse repose sur plusieurs éléments fondamentaux :

(1) l'espace : dessins tracés sur le sol par les déplacements du corps et dans l'espace par les mouvements des membres, formes du corps en mouvement ;
(2) le temps : tempo, variations rythmiques, durées de la danse, façon d'occuper le temps, soit lente et continue, soit en alternant pauses et accélérations rapides ;
(3) le poids du corps : jeux divers avec la gravité par des mouvements aériens et gracieux, des oppositions de force ou, au contraire, en lui cédant dans des attitudes lourdes et alanguies ;
(4) l'énergie : contenue, utilisée en de grands élans ou en un flux libre et continu selon les degrés de tension du corps.



Les aspects psychiques Les effets de la danse dépassent le simple plaisir corporel. Elle permet de transmettre des idées, des émotions. Elle donne un sentiment d'unité à un groupe animé par les mêmes mouvements et un rythme commun.
Dans certaines sociétés, elle aboutit souvent à un état de transe. Celle-ci ou d'autres formes d'altération de la conscience peuvent être interprétées comme un signe de possession par des esprits, ou constituer un moyen de décharge émotionnelle.
La thérapie par la danse est une technique moderne qui aide les patients dans leur expression et leurs relations avec autrui
Les types de danses : Il existe deux grands types de danses, selon qu'elles sont ou non destinées à être représentées devant un public.
Les premières, les danses de participation, comprennent celles qui accompagnent certains travaux ou cérémonies religieuses, ainsi que les divertissements comme les danses folkloriques et les danses de société.
Elles ont souvent une forme simple, aux pas répétitifs, faciles à apprendre, de sorte que tous les membres de la communauté puissent y prendre part.
Les danses destinées à être représentées devant un public sont exécutées dans le cadre de cours royales, de temples ou dans des lieux de spectacle.
Les danseurs sont en général des professionnels et leur discipline est considérée comme un art. Les mouvements présentent alors une certaine difficulté et nécessitent un entraînement particulier
La danse et la société Les effets physiques et psychiques de la danse lui ont fait attribuer des fonctions très diverses : culte ou magie, moyen d'honorer les ancêtres ou de s'attirer la faveur des dieux.
Les danses interviennent aussi dans les rites de passage ou les cérémonies pratiquées lorsqu'un individu change d'âge ou de fonction. On célèbre ainsi par des danses une naissance, une initiation, une remise de diplôme, l'accession à un poste politique, voire un décès.




D'autres jouent un rôle dans les rapports amoureux. Dans certaines sociétés, elles constituent l'unique moment permettant aux jeunes gens de sexes opposés de se rencontrer. Dans le monde contemporain, elles continuent à leur fournir des occasions de rencontre non négligeables.

D'autre part, certains travaux peuvent emprunter la forme d'un ballet. Ainsi, les mouvements exécutés en rythme dans les danses pratiquées au Japon lors du repiquage du riz voient leur rapidité et leur efficacité améliorées.

Dans certaines cultures, enfin, la danse est une forme d'art. Ainsi l'Occident a adapté certaines danses, d'origine religieuse ou issues d'anciens divertissements royaux, pour les scènes de théâtre.
Naissance de la danse : Il est impossible de préciser à quelle époque l'être humain a commencé à danser!; mais compte tenu du caractère spontané du mouvement expressif, de l'universalité de la danse et de ses liens intimes avec les autres aspects de toute culture, il est probable que son développement ai suivi l'évolution de l'espèce humaine.
Des peintures rupestres datant de plus de 20 000 ans dépeignent des personnages revêtus de dépouilles animales et qui semblent danser, probablement à l'occasion de rites de fertilité ou peut-être simplement dans un but d'éducation ou pour le plaisir.
Chez les aborigènes d'Australie et les Khoi-san d'Afrique, par exemple, des danses acrobatiques et proches de la pantomime, sont données en spectacle dans un but d'éducation et d'agrément.


Des documents écrits et picturaux nous sont parvenus, démontrant que les civilisations antiques du pourtour méditerranéen et du Moyen-Orient pratiquaient l'art de la danse.

Les sépultures égyptiennes sont ornées de personnages manifestement en train de danser ou dans des postures acrobatiques ; il s'agit probablement d'esclaves, que l'on affectait à ces fonctions artistiques.


La danse jouait un rôle essentiel au cours des fêtes religieuses liées à l'agriculture, comme les rituels représentant le cycle de la mort et de la renaissance du dieu Osiris (symboles des cycles saisonniers du Nil).

Les Grecs admiraient la danse et l'ont associée aux diverses activités liées à leurs arts, leur religion et leur philosophie.
La pyrrhique, danse martiale, faisait partie de l'entraînement des soldats. La présence de la danse dans le théâtre grec provient sans doute des danses à caractère religieux, en particulier celles en l'honneur de Dionysos, le dieu du vin.


Quant aux Romains, ils ont développé l'art du mime. Des artistes itinérants le pratiquaient, ainsi que le jonglage, l'acrobatie et la danse, mais celle-ci, considérée par certains comme immorale, finit par dégénérer.

Dans l'Europe médiévale Au Moyen Âge, la société européenne était dominée par l'Église chrétienne, qui désapprouvait la danse. Le peuple continua tout de même à danser lors des fêtes diverses.

Aujourd'hui, des variantes des danses paysannes médiévales survivent dans le folklore. Certaines d'entre elles, adoptées par l'aristocratie, ont évolué en danses de cour avant de donner naissance au ballet.
La danse classique et la danse moderne Le ballet est né dans les cours de la Renaissance, avant de devenir, à la fin du XVIIe siècle, une discipline essentiellement professionnelle.

Les danses folkloriques : Les danses folkloriques font appel à la participation des membres d'une communauté ; elles ont, en général, un caractère traditionnel.

Les danses folkloriques sont habituellement collectives et se transmettent de génération en génération. Aujourd'hui, des danses folkloriques, sont souvent adaptées pour être présentées en spectacles.


Les danses de société : Ces danses récréatives sont surtout répandues dans les sociétés industrialisées. Lorsqu'elles font partie des danses de participation, elles sont relativement faciles à apprendre.
Créées par une culture populaire et non par un chorégraphe, elles demeurent proches des danses folkloriques. Elles s'en différencient, en revanche, par leur caractère éphémère et par le fait que nombre d'entre elles se dansent en couple

La valse et la polka par exemple, d'origine paysanne, devinrent comme d'autres des danses de salon. Aux États-Unis, les apports des populations immigrées de diverses origines donnèrent naissance, en se conjuguant, à de nouvelles formes de danses populaires, comme la square dance et les claquettes.

Des danses de bal inédites, popularisées par les danseurs américains Irene et Vernon Castle à la veille de la Première Guerre mondiale, déferlèrent à travers l'Amérique et l'Europe.

Le fox-trot, et des rythmes latino-américains comme le tango, la rumba et le cha-cha-cha connurent une grande popularité. Les mouvements et rythmes syncopés des danses afro-américaines firent aussi leur entrée dans les bals populaires, avec, autour de 1900, le cakewalk puis le charleston dans les années 1920.
Dans les années 1950, le rock and roll, issu du be-bop, conquit la première place. À partir des années 1960 et à la suite du twist, de nouvelles danses caractérisées par une absence de contact entre partenaires apparurent.
Le milieu des années 1980 vit naître parmi les jeunes des quartiers populaires la break-dance. Ce style extrêmement acrobatique, pratiqué en solo au sein d'un groupe, se danse au son du hip-hop, musique électronique à la lourde cadence.

Les comédies musicales L'invention au XXe siècle de nouvelles danses de salon ainsi que l'évolution du ballet et de la danse moderne stimulèrent le développement des comédies musicales, sur scène comme au cinéma. À Hollywood, le chorégraphe américain Busby Berkeley créa des numéros de danse de groupe très élaborés, tandis que les danseurs Fred Astaire et Ginger Rogers mariaient danses de salon et claquettes.


Les danses traditionnelles d'Asie En Asie, art dramatique, musique et danse demeurent étroitement liés.
Les danses asiatiques s'appuient généralement sur une gestuelle symbolique ; elles utilisent également des masques, des maquillages sophistiqués et des costumes somptueux, pour relater des histoires souvent fondées sur des événements historiques, des mythes ou des légendes.

Le Japon est riche en danses folkloriques, souvent de caractère religieux. Il existe dans ce pays deux genres majeurs de théâtre dansé, le Nomacr; et le kabuki.

Le No, né il y a environ six cents ans, est un opéra-ballet au rythme très lent, profondément empreint de significations symboliques.

Le kabuki, apparu au XVIIe siècle, est plus populaire. Voir aussi Japonaise, musique!; Japonais, théâtre.

En Chine, l'opéra de Pékin est le genre de théâtre dansé le plus célèbre. Issu, au milieu du XIXe siècle, de formes plus anciennes d'opéra chinois, il se caractérise par des acrobaties spectaculaires qui font partie intégrante de l'action théâtrale.

Dans les années 1950, le gouvernement commença à promouvoir des spectacles inspirés du ballet européen et mettant en scène des thèmes relatifs à la situation politique et sociale de la Chine contemporaine.

Les danses d'Afrique subsaharienne sont généralement le fait de communautés. Les danseurs, possédés par des esprits ou les imitant, portent des masques. Ces danses sont aussi fréquemment liées à des rites de passage.

Des formes urbaines modernes, conjuguant des influences africaines, européennes et américaines, sont apparues au XXe siècle.

Les sections suivantes sont quelques danses et ses principales caractéristiques.

Paso doble







Le paso doble est une danse d'origine espagnole qui a connue le summum de sa popularité en 1926. Elle a été reconnue comme une danse de compétition internationale après la Seconde Guerre Mondiale.

Les principales caractéristiques de cette danse sont les formes tridimensionnelles du corps de même que les mouvements des bras issus du flamenco.

Salsa










La salsa (sauce piquante en espagnol) est un style de musique populaire ayant pris naissance dans la 
communauté hispanique de New York au milieu des années 70, par suite de l'évolution musicale de divers rythmes latins. Né d'un mélange de musique afro-cubaine et portoricaine enrichie de rock et de jazz, la salsa prend racine dans la musique latine des années 40 (trompettes, flûtes, voix) ainsi que dans les rythmes de danse des années 50 qui connurent divers degrés de popularité, soit : la rumba, le mambo, et le cha-cha-cha. C'est sous l'influence du rock que la guitare électrique et des procédés électroniques furent ajoutés à la salsa, tandis que les qualités d'improvisation et d'orchestration furent héritées du jazz. En raison des pressions sociales et de la situation politique qui sévissait à Cuba et à Porto Rico, de nombreux citoyens s'exilèrent à New York, à Miami et dans plusieurs villes des États-Unis. Ce sont ces gens et d'autres passionnés de musique ayant grandi dans le Harlem hispanophone de New York, qui créèrent cet engouement. Sans compter certains musiciens des Caraïbes, notamment, la chanteuse cubaine Celia Cruz et l'artiste Tito Puente, qui commencèrent leur carrière avant même les débuts de la salsa; le musicien Eddie Palmieri, le tromboniste Willie Colon, le flûtiste Johnny Pacheco et le percussionniste Ray Barretto. Sans oublier les artistes Victor Paz, Bobby Valentin, Larry Harlow, Hector Lavoe, Ismael Rivera, et bien entendu Cheo Feliciano, qui ont formé THE FANIA ALL STARS, dont le premier spectacle fut donné en 1973 au Yankee Stadium de New York.
Son style:
La salsa s'est ensuite fait connaître dans plusieurs communautés hispanophones des États-Unis. Elle a à son tour influencé le rock et le jazz. C'est ainsi que des rythmes latins et des instruments de percussion se retrouvent maintenant dans la musique rock et le dance. Cela dit, la salsa est encore chantée en espagnol, et bien peu d'artistes sont parvenus au même succès en chantant en anglais. Cette danse d'origine latine est fort similaire au mambo. La principale différence réside dans le fait que le mambo se danse généralement sur deux temps tandis que la salsa se danse plutôt sur un seul temps.

Cha - Cha




Dans les Antilles, certaines plantes produisent des graines nommées cha-cha, qui sont utilisées comme crécelles pour créer ce qu'on appelle le rythme cha-cha. Le cha-cha-cha est une danse cubaine dérivée du mambo. Au début, en pleine fièvre du mambo, bien des danseurs ne pratiquaient pas le cha-cha-cha parce qu'ils considéraient qu'il allait à l'encontre du rythme naturel de la musique. Ceux qui s'adonnaient aux danses sociales critiquaient l'aspect acrobatique et sautillant des mambos rapides, préférant les mouvements fluides caractérisant généralement les danses latines. En 1953, l'orchestre cubain América agrémenta le bien connu danzon d'un nouveau rythme syncopé. Cela sonnait comme un mambo très lent. Les danseurs cubains exécutaient un petit mouvement de triple hip sur la pulsation lente, qui se transforma progressivement en triple step. Cette danse fit ensuite son entrée en Amérique du Nord et acquit une grande popularité au milieu des années 50. En 1959, le cha-cha-cha était devenu le style le plus en vogue dans les studios de danse.

La base n'étant pas très compliqué, on peut diversifier la danse par des tours, des changements de direction et des figures improvisées. La plupart des danseurs de danse sociale ont beaucoup plus de facilité avec le rythme du cha-cha-cha qu'avec celui du mambo, car il se prête facilement à plusieurs variations. Aujourd'hui, cinquante ans après sa création, le cha-cha-cha demeure la danse latine la plus populaire en Amérique du Nord et en Europe

La Capoeira






La capoeira se distingue parmi les différentes danses comme étant la plus complète. 
Cette discipline, à mi-chemin entre la danse et les arts martiaux, a en effet la particularité de faire travailler l’ensemble du corps
Les mouvements réalisés consistent à mimer un combat (esquives, sauts, roue) et à danser au rythme de percussions sur une chorégraphie improviése

Le hip-hop





La pratique du hip-hop consiste à réaliser des chorégraphies réunissant différentes techniques de danse (glissade au sol, moonwalk, gestes saccadés). 
La réalisation de pirouettes et de glissades sollicite particulièrement les abdominaux, tandis que les mouvements de bras tonifient le haut du corps (dos, épaules). 
Parmi les différentes danses, le hip-hop est réservé aux personnes ayant une bonne condition physique et ne souffrant pas de maux de dos. 

Le rock











Le rock est une danse qui impose aux jambes un rythme soutenu, ce qui galbe l’ensemble de la jambe et muscle les fessiers. 
Elle se distingue parmi les différentes danses comme une danse tonique et facile à apprendre. 
Elle s’adresse plus particulièrement à tous ceux qui souhaitent perdre quelques rondeurs car elle permet de brûler environ 700 kcal par heure
Le rock acrobatique, qui est plus technique, requiert une bonne souplesse et une bonne condition physique.